Thibault Leguin - Photographe

Après le lycée, Thibault se lance dans des études de gestion, avec pour objectif principal de créer un jour son entreprise. Au cours d’un séjour Erasmus en Andalousie, il commence un blog de voyage sur lequel il publie ses premières photos et vidéos. Son parcours prend un autre tournant après l’obtention de son master, puisqu’il s’aventure vers de nouveaux horizons et prépare un diplôme de menuisier.

En parallèle, Thibault se forme, s’inspire et s’exerce en pratiquant la photo dans différents domaines. Passionné de basket, il photographie les joueurs durant les tournois et commence à être sollicité pour immortaliser leurs mariages.

Avec un véritable attrait pour les connexions humaines, et l’envie de créer des liens authentiques avec les mariés qu’il accompagne, Thibault aborde la photo de mariage avec naturel et spontanéité. Il attire généralement les couples qui, comme lui, sont amateurs de sport, de nature, et d’humour — des affinités qui favorisent les échanges sincères et chaleureux.

Thibault est souriant et drôle (il fait aussi du stand-up !). Il a le contact facile et sa bonne humeur est communicative : c’est le photographe idéal pour les mariés qui ont à cœur de créer une vraie complicité avec leurs prestataires !

Thibault Leguin photographe

Gestion, menuiserie, et prémices de la photographie

« Je n’ai jamais eu de vocation pour un métier en particulier, mais, quand mon père a monté son entreprise, j’ai su que c’était ce que je voulais faire. J’ai étudié la gestion jusqu’à obtenir un master en contrôle de gestion. Entre mes deux années de master, je suis parti en Erasmus à Cadix, en Andalousie. La mer était en face de la fac et j’ai créé un blog sur lequel je publiais mes premières photos et vidéos. J’adorais ça ! Je le traduisais même en anglais et en espagnol, au cas où il décollerait à l’international… Je ne l’alimente plus aujourd’hui, mais il en reste quelques traces si certains veulent s’amuser à fouiller les internets ! (Rires)

La photo a toujours été un moyen de rencontrer des gens : grâce à cela, j’ai pu trouver une équipe de basket là-bas et vivre des moments que je n’aurais jamais eu l’occasion de connaître autrement.

Après mes études, j’ai travaillé sur un projet de start-up qui n’a finalement pas abouti, puis j’ai trouvé un emploi en cabinet comptable. J’ai quitté ce poste juste avant le premier confinement, avec l’idée que je ne voulais plus travailler dans ce domaine. J’ai passé un CAP en menuiserie, car je fabriquais déjà mes meubles et je souhaitais apprendre un métier grâce auquel je pourrais me mettre à mon compte.

Après l’obtention de mon diplôme, un copain m’a proposé de le rejoindre dans son entreprise de constructions en bois, pour l’aider sur le terrain et m’occuper de la gestion et de la communication. La polyvalence du poste et la semaine de 4 jours m’ont convaincu et m’ont permis de développer mon activité de photographe à côté.

Photographe mariage Rennes
photographe mariage rennes

Formations et inspirations : les débuts dans la photo de mariage

J’ai commencé la photo il y a 10 ans et j’ai photographié mon premier mariage un an après. La fille des voisins de mes parents se mariait et elle avait besoin d’un photographe, le grand classique ! (Rires) Je trouvais ça trop cool de gagner 200 euros en une journée ! Je me suis équipé en matériel juste pour l’occasion, ça n’a absolument pas été rentable financièrement, mais j’ai adoré ça ! Je me suis aussi rendu compte que c’était bien plus qu’une simple journée de travail. (Rires)

J’ai officiellement créé mon entreprise deux ans après pour faire quelques mariages à côté de mon travail. Je suis de cette génération qui a appris la photo sur les internets et en shootant tous les week-ends, que ce soit dans les salles de basket ou pour des portraits avec les copains. J’ai adoré suivre les formations du site Empara, c’en est même devenu plus divertissant que Netflix.

Je m’intéresse beaucoup au travail d’autres photographes. Lorsque j’ai débuté, en 2017, j’ai découvert Fer Juaristi, un Mexicain, il est incroyable. Il m’avait conquis avec une photo du baiser prise de très loin avec les mariés qui ne représentaient qu’une infime partie de l’image, elle m’avait beaucoup touché. Sur Patreon, il publie des making of de séance, ce qui me permet de voir comment il travaille, c’est tout de suite plus raisonnable que de partir le rencontrer au Mexique ! (Rires) J’adore également ce que fait Ricardo Vieira, il a arrêté la photo de mariage, mais je suis fan de son style. C’est hyper coloré, tout le monde rit aux éclats sur ses images, c’est ce que j’ai envie de montrer d’un mariage, les bons moments que l’on passe ensemble. Et j’aime beaucoup Michael Ferire pour ses cadrages verticaux, ainsi que toute la réflexion qu’il a autour de l’image.

Aujourd’hui, j’ai un job et je fais de la photo à côté. La semaine, je travaille dans le bâtiment, et le week-end, je photographie des mariages !

Photographe, basketteur et stand-upper

Cette année, j’ai eu mon premier accident de travail. Ma première question en arrivant aux urgences, c’était : « je dois photographier un mariage samedi, ça va être bon ? » (Rires) Mais de toute façon, j’avais prévu de le faire quand même ! Après tout, je n’avais pas tellement besoin de ma main gauche. Il a juste fallu que je trouve quelqu’un pour me changer le pansement pendant le week-end. Je me suis fait opérer le jeudi soir, et le vendredi je rejoignais le lieu de réception, vers Angers !

En ayant un travail à côté, je n’ai pas de pression financière, et je ne veux pas en avoir. Je souhaite développer cette activité tout en me limitant à une dizaine de mariages par an, et uniquement des mariages auxquels j’ai réellement envie d’être. Je veux que ça reste du plaisir ! Et puis, si je ne devais faire que du post-traitement la semaine, je m’ennuierais très vite, j’ai besoin que mes journées soient rythmées et organisées. Je suis content d’avoir plusieurs activités, c’est ce qui me permet de rester motivé dans chacune d’entre elles.

J’ai fait du basket pendant des années, mais je n’étais pas très bon. Je prends davantage de plaisir depuis que je fais des photos. J’ai pu y faire ma place en suivant des copains pour les photographier et j’ai pu assister à des matchs de basket d’un autre niveau, jusqu’à travailler pour la Fédération française de basket sur certains tournois !

En parallèle, je fais un peu de stand up. En août 2022, je suis allé voir Sarah Anna sur un plateau d’humour. Je la connaissais d’abord en tant que modèle et le groupe d’amis était très chouette, je les ai photographiés et je me suis mis au stand up à mon tour en janvier 2023 pour la première fois. Je joue avec eux dans les bars à Rennes depuis un an et demi. On fait des plateaux où l’on se partage la scène entre 4 et 6 personnes pour une heure au total. J’adore monter sur scène pour voir si les blagues qui m’ont fait rire feront aussi sourire le public. Par contre, ça me met une certaine pression pour réussir à faire sourire les couples pendant les séances photo ! (Rires)

Une relation de confiance pour un reportage sur mesure et naturel

Je travaille sur des mariages de copains, de connaissances via le milieu du basket. On n’est pas assez proches pour que je sois invité à l’événement, mais ils sont contents de ne pas avoir un parfait inconnu pour les suivre toute la journée. C’est une assez bonne place pour moi et il n’y a pas de dilemme pour eux. Je communique très peu sur mon activité, donc forcément, les futurs mariés qui me sollicitent me connaissent déjà, d’une façon ou d’une autre. Ce sont majoritairement des basketteurs, mais il n’y a pas de volonté d’exclusivité ! (Rires)

Quand les couples me contactent, on fixe un rendez-vous et on se retrouve dans un café pour discuter. Je leur explique comment je fonctionne, ils me parlent de leurs envies et de la façon dont leur mariage va se dérouler, etc. Le but de ces échanges est de confirmer que ça va coller entre nous.

Je couvre la journée depuis les préparatifs jusqu’au cocktail, et je peux rester lors de la soirée en option. J’inclus toujours une séance engagement. Je considère que personne n’est habitué à être devant un objectif, c’est quelque chose d’assez particulier en réalité. Et puis, je ne veux pas qu’ils découvrent ma façon de travailler le jour du mariage. C’est le moment où l’on crée un lien, où l’on valide le feeling, c’est rassurant pour tout le monde.

C’est aussi l’occasion de faire le point sur l’organisation, notamment quand la séance a lieu peu de temps avant le jour J. Cela peut également être réalisé très en amont si les mariés souhaitent utiliser les images pour leur faire-part.

Domaine du Plessis Kaer

Mariages intimes, moments authentiques… une préférence pour la simplicité

J’ai une approche plutôt axée « reportage », je ne fais pas poser, je ne dirige pas les mariés pendant les séances photo. En revanche, je les guide s’il y a quelque chose à corriger un peu. Je dis au couple de profiter d’un instant pour eux, l’objectif est qu’ils m’oublient complètement. J’adorerais proposer une séance « aventure » : on ferait des photos au lever du soleil, puis une journée de rando sans oublier de quoi bien manger ! Je pense que le profil type de mes mariés, ce serait le trio « basket, stand up, rando à la mer » ! J’apprécie beaucoup les moments que je passe avec eux, c’est ce qui m’attire le plus finalement dans la photo de mariage. C’est moi qui devrais les payer, en fait ! (Rires)

J’ai des délais de livraison assez rapides et les images sont disponibles sur une galerie pour les mariés et leurs invités. Je privilégie les coffrets de tirages aux albums et j’ai bien envie de réaliser ces boîtes moi-même, en utilisant du bois de récup, afin de proposer un objet vraiment unique aux couples qui m’ont fait confiance.

J’ai un van aménagé, donc je peux dormir sur place sans problème. Je peux me déplacer n’importe où. Mais je me limite au Grand Ouest, j’ai quand même une conscience écologique !

L’année prochaine, je vais photographier un petit mariage de 30 personnes, organisé dans la maison familiale avec une cérémonie laïque le matin. Après avoir couvert un mariage de 280 invités, j’ai réalisé que je préférais les événements en petit comité. Idéalement, mon maximum serait une centaine de personnes. J’aime la simplicité, comme un atelier pizza à partager ensuite, je trouve ça trop cool ! Et puis, célébrer une union dans un lieu chargé de l’histoire d’une famille a quelque chose de très spécial.

L’importance du feeling et de la connexion entre mariés et photographe

On participe à l’une des journées les plus importantes dans la vie des gens. Excepté la naissance d’un enfant, il n’y en a pas tant que ça finalement. Je trouve ça incroyable la connexion qu’on peut avoir avec les couples. Lors d’un mariage, je suis arrivé la veille du jour J, j’ai pu rencontrer tous les proches, la famille, c’était trop bien. La photo, c’est un moyen pour moi de légitimer ma présence à un événement, quel qu’il soit. Ça me permet aussi de créer un lien particulier avec les gens, que ce soit dans le milieu du mariage, du basket ou du stand up. J’ai les contacts de personnes connues dans mon téléphone ! (Rires)

Je pense que, pour trouver son photographe, il faut vraiment se baser sur le feeling et choisir quelqu’un dont on se dit : « je suis heureux de passer la journée avec lui ». C’est valable dans les deux sens d’ailleurs, je veux être à l’aise avec les couples que j’accompagne. C’est quand même un budget conséquent pour les mariés, donc je considère que je dois être prêt à 100 % et content d’être parmi eux. Y aller à reculons, ce n’est pas envisageable. C’est aussi pour ça que je ne veux pas faire de la photo à temps plein, je préfère me laisser la possibilité de photographier des mariages qui m’éclatent vraiment. En fait, j’ai juste envie de passer des moments cool ! (Rires) »

Photographe mariage rennes

Les prestataires recommandés par Thibault

  • Délicate Alchimie : Wedding planner. « Céline saura s’adapter à vos demandes pour organiser le mariage dont vous rêvez. »

  • Le Naturel : Fleuriste. « Émilien sait réaliser les compositions florales qui enchanteront votre mariage. »

  • Mangabey : DJ. « Alexandre travail avec un collectif de DJ, vous trouverez forcément celui qui vous convient. »

  • Kiwideoz : Vidéaste. « Margaux est une amie de longue date, elle saura réaliser le film qui immortalisera votre mariage. »

  • Beezh : Papeterie artisanale. « Benoît a le secret pour vous surprendre avec ses cartes à planter et sa gamme de papeterie en papier recyclé. »

  • La Maison de Dod : Décoratrice. « Mélodie saura trouver la vaisselle ancienne qui rendra votre déco encore plus unique. »

  • Domaine du Château de la Châsse : Lieu de réception. « L’orangerie et la belle rénovation du bâtiment ont su me conquérir. »

  • Domaine du Plessis Kaer : Lieu de réeption. « Un lieu formidable dans un cadre de bord de mer idyllique. »


Thibault Leguin - Photographe de mariage à Rennes

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