Zei Photographie - Photographe
Rencontre avec Zeineb
Arts plastiques, droit, langues étrangères, communication, marketing : le parcours de Zeineb est dense et atypique ! Tandis qu’elle réfléchit à la voie qui lui conviendra le mieux, elle s’essaye à la photo. D’abord comme un passe-temps pour pouvoir s’exprimer artistiquement, puis pour des projets associatifs stimulants, jusqu’à l’opportunité qui lui permet de prendre conscience qu’elle possède un réel talent. En parallèle de ses études, elle devient officiellement photographe de mariage.
Lorsqu’elle s’installe à Rennes, Zeineb décide d’approfondir ses compétences en marketing et communication tout en poursuivant ses prestations de photographe. Aujourd’hui, elle a trouvé l’équilibre entre sa vie professionnelle et personnelle (le challenge de toutes les mamans) en adaptant son activité pour concilier ses engagements familiaux et sa passion pour la photo !
Sur les réseaux sociaux, Zeineb est assez discrète : ses images sont magnifiques, mais elle dévoile peu de choses sur elle-même. En la rencontrant, j’ai découvert une jeune femme pétillante, rigolote et pleine d’énergie ! Elle est la photographe qui met à l’aise et inspire confiance instantanément, celle qu’il faut avoir à ses côtés pour le grand jour.
Du droit à la photographie : le parcours universitaire de Zeineb
« J’ai toujours vécu à Paris. Initialement, je voulais devenir architecte. Mais après mon bac STG, j’ai postulé en fac d’Arts plastiques : j’adorais dessiner, peindre, etc. Je faisais un peu de photos, mais je n’en étais qu’aux prémices. J’ai été acceptée, cependant ma famille n’était pas convaincue des débouchés du cursus et m’a incitée à faire autre chose. Alors je me suis inscrite en fac de droit, avec l’idée d’intégrer l’année suivante une école d’architecture. Finalement, je suis restée 4 ans en droit. Mais j’ai redoublé les deux premières années. (Rires) J’ai de nouveau eu envie de me diriger vers les arts plastiques, mais je n’ai pas été admise.
En parallèle de mes études, je commençais à développer la fibre photographique parce que je n’avais plus le temps de dessiner, ça a été une autre façon de m’exprimer artistiquement. J’ai fini par intégrer l’Inalco, en LLCER Maghreb et Moyen-Orient, en double cursus en communication et formation interculturelle.
À côté de ça j’étais très active dans le milieu associatif, je mettais en place beaucoup de chouettes projets. Je faisais de plus en plus de photos et j’ai rencontré énormément de gens, c’est dans ce cadre que j’ai acquis mon premier reflex ! Le président de l’association m’a proposé de travailler sur un projet photo qui s’appelait « Un regard sur la ville » et pour lequel j’ai reçu un financement. J’ai formé des jeunes, on a fait des photos dans La Courneuve puis il y a eu un vernissage en présence d’élus.
C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que j’aimais vraiment ça. Pendant ma licence, j’avais suivi une formation en ligne à l’Institut de la Photographie. J’ai eu le diplôme, mais ça ne m’a pas permis d’apprendre en profondeur un type de photo en particulier. On avait des devoirs à rendre, des cours sur les nuances de gris, les portraits, la photo culinaire, la photo de produits, etc. C’était trop général, mais j’avais besoin de ça pour me sentir légitime.
Les premiers pas dans la photo de mariage
Puis une amie de l’asso a voulu me payer pour photographier son mariage. Elle aimait beaucoup mon travail, mais je n’avais aucune idée de combien facturer cette prestation. J’étais en panique ! J’avais fait quelques images du mariage de ma sœur, mais c’était ma seule expérience. J'ai accepté le mariage, le défi a été relevé ! Et j'adore toujours autant les photos de ce mariage réalisées avec un Nikon d3100. (Rires) Après ça, on m’a contactée pour d’autres mariages. J’étais toujours étudiante alors pour gagner un peu d’argent, je faisais de l’aide aux devoirs et j’ai débuté la photo officiellement.
Je me suis inscrite sur un groupe Facebook : quand les gens cherchaient un photographe pour leur mariage, je proposais mes services. La plupart des couples avaient un tout petit budget, c’est comme ça que j’ai commencé ! J’acceptais tout ! (Rires) Puis j’ai obtenu mon master, je me suis mariée, j’ai quitté Paris, mes amis et mon réseau. Mon mari avait découvert Rennes, il avait adoré la ville, alors quand il a eu une opportunité professionnelle ici il n’a pas hésité.
En arrivant, je me suis inscrite en deuxième année de master en école de commerce, à l’IGC. J’ai appris le marketing et de la stratégie d’entreprise. Je continuais à faire de la photo, je faisais des allers-retours à Paris, car je connaissais du monde et j’avais beaucoup de demandes, souvent pour des prix assez dérisoires. J’ai fini l’école de commerce enceinte de 5 mois, et j’ai travaillé chez H&M pendant un peu plus d’un an. Je ne trouvais pas de poste en lien avec mes compétences, j’étais trop diplômée ou pas assez spécialisée.
Une recruteuse m’a suggéré de créer mon site web pour avoir quelque chose à montrer en entretien. Alors, juste pour prouver ce que je savais faire, j'ai créé mon site Web, destiné à mes prestations photographiques spécialisées dans le mariage. J'ai mis en place une stratégie digitale en commençant par le développement de mes réseaux sociaux. (Rires) Je me suis mise à créer du contenu pour Instagram, puis j’ai rencontré des personnes dans le domaine du mariage à Rennes. Je n’étais pas du tout connue dans la région, mais j’ai quand même signé quelques contrats. J’ai réalisé que j’étais peut-être bonne dans ce que je faisais, même si mon style ne ressemblait pas du tout à celui que j’ai aujourd’hui ! (Rires)
Le déclic, le succès et l’équilibre
En octobre 2019, j’ai quitté H&M pour lancer mon entreprise. Je commençais à avoir des contrats, principalement grâce à ma communication sur Instagram. Pendant le covid, c’était un peu la déprime, j’avais démissionné donc je n’avais aucune aide. J’ai profité du confinement pour suivre le workshop de Béatrice de The Quirky sur Empara. C’était un moment où je me posais beaucoup de questions, et elle a répondu à toutes mes interrogations ! Ça a été le déclic, il fallait que je trouve mon style.
Je décide alors de tout revoir : retouche, mindset, etc. Sur Instagram, j’ai offert un shooting et 3 couples se sont proposés. Il fallait que ce soit juste à côté de chez moi pour respecter le périmètre qui limitait les déplacements à cette période. J’ai pu tester le preset que j’avais créé : j’avais trouvé ma patte. Les followers sont arrivés, j’ai eu plein de contrats, j’avais des demandes tout le temps. À la sortie du confinement, j’avais 1 ou 2 mariages par semaine ! Et en parallèle, j’ai fait énormément de shootings d’inspiration pour étoffer ma communication.
En 2020 et 2021, c’était incroyable, mon activité a pris beaucoup d’ampleur. Mais ça a fini par être trop, ça ne collait plus avec ma vie de famille. J’ai couvert jusqu’à 30 mariages par an, c’était beaucoup et ça n’était pas tenable. Il a fallu que je calme le jeu pendant un moment pour retrouver un rythme plus adapté, car je ne voyais plus mon fils et j’étais épuisée. C’est pourquoi je suis retournée dans le monde du salariat. J’ai été embauchée par une entreprise qui créait des sites web, j’ai découvert le référencement payant (SEA) et j’adore ! Je me suis donc formée et ça fait 3 ans que je travaille dans ce domaine.
Aujourd'hui, je propose aux professionnels du mariage et de l'événementiel des prestations en référencement payant, en communication et en marketing en plus de la photographie. Je continue les mariages, mais j’en fais moins et c’est plus équilibré. J’ai également développé la photo éditoriale et j’ai photographié la première collection civile de la créatrice de robes de mariée Elsa Gary. C’était très cool, j’aime beaucoup son travail, et c’est la première qui m’avait fait confiance en me prêtant des robes pour un shooting en 2019.
Une photographe de mariage « couteau suisse »
Les futurs mariés me trouvent généralement sur Instagram, ou grâce à mes shootings d’inspiration qui ont été publiés sur plusieurs blogs. Lorsqu’ils me contactent, je propose rapidement que l’on échange par téléphone ou en visio et quand c’est possible on se rencontre autour d’un café. L’objectif est de faire connaissance et de vérifier que le feeling passe bien entre nous. Quelques jours avant le mariage, on fait le point par téléphone et on se retrouve pour le grand jour !
On me demande très peu de séances engagement, donc il arrive que les couples me découvrent le matin du mariage. (Rires) Mais au bout d’une heure, on est déjà hyper complices, et les invités pensent que je suis une amie de la famille. J’ai même eu une hola une fois, c’était trop bien ! (Rires)
Mon objectif c’est de passer un bon moment avec les mariés et leurs convives, de partager avec eux cette journée très importante de leur vie. Et je m’implique à fond ! S’il y a des choses à aller chercher ou à transporter, je le fais sans me poser de questions. Mon rôle est aussi de rassurer, ou de penser à des plans B en cas de besoin. Être photographe, c’est être couteau suisse : amie, wedding planner, etc. Parfois, on se confie à moi en plein mariage. C’est une relation assez forte et spéciale, il faut bien choisir son photographe. Il faut prendre en compte le style, le feeling et le tarif bien sûr, mais ce dernier ne fait pas tout. À mon sens, le feeling est à privilégier : c’est un événement hyper important et on passe une dizaine d’heures avec les mariés ! C’est primordial d’être sur la même longueur d’onde et d’avoir confiance en son photographe pour témoigner du meilleur de la journée.
Moi je veux que les mariés qui me choisissent soient détendus et vivent leur vie le jour J. Mon objectif, c’est qu’ils ne regardent pas l’objectif ! Il est crucial d’être à l’aise devant son photographe afin de pouvoir l’oublier et être complètement naturel.
Je conseille aussi aux futurs mariés d’être souples sur les imprévus ! Il y en a forcément, mais il ne faut pas se concentrer dessus. Et je parle d’expérience ! (Rires) C’est dommage de gâcher sa journée à cause de la météo : j’ai fait plusieurs mariages sous la pluie et j’ai adoré. Il y a toujours des couacs, mais il faut s’en détacher pour profiter à fond.
Mon parcours atypique m’a permis de découvrir et de développer ma passion pour la photographie de mariage, tout en me construisant une carrière riche et épanouissante. Chaque étape, chaque défi et chaque succès ont façonné ma vision et mon approche, me permettant de capturer des moments authentiques et précieux pour les couples qui me font confiance. Ma priorité est toujours de créer une expérience sereine et mémorable pour les mariés, afin qu’ils puissent vivre pleinement leur journée sans soucis. »
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Les prestataires recommandés par Zeineb
Kaoutar Beauty Studio : Make up artist et coiffeuse. « Elle arrive à faire des make up de folies, naturels, édito ou artistiques ! »
Reine et Rose : Fleuriste. « Elle a un style de fou, une sélection de fleurs toujours incroyable, je n’ai jamais été déçue ! »
Petite Fleur : Fleuriste. « Elle a su me charmer avec ses compositions uniques et ses compositions pleines de couleurs et de beauté ! »
Nora Event : Event et Wedding designer. « Beaucoup d’originalité et de passion ! Elle me fait toujours rêver. »
L’Atelier d’Hiris : Location de décoration et mobilier, scénographie. « De la créativité et c’est ce que l’on aime ! Elle arrive à trouver les petites touches pour que ce soit différent et ça, j’adore. Souriante, à l’écoute et toujours partante ! »
Dentelle et Petits Pois : Location de décoration et mobilier, scénographie. « Pour sa bonne humeur, sa disponibilité et le choix en déco ! »