Un mariage à la fête foraine de Vannes
Vous rêvez d’un mariage plein de pep’s, qui casse les codes et plonge vos invités dans une ambiance à la fois rétro et déjantée ? Alors, pourquoi ne pas vous dire « oui » dans une fête foraine ? C’est l’idée audacieuse qu’a explorée l’équipe de ce shooting d’inspiration, en mêlant l’univers électrique des manèges à une esthétique résolument moderne et romantique.
Des néons éclatants, des rires qui résonnent, des couleurs vibrantes et une robe qui brille de mille feux sous les lumières changeantes : tout a été imaginé pour capturer l’énergie unique de ces lieux où l’enfance croise la fête et la magie. Et parce que ce décor atypique ne fait pas tout, une dream team de prestataires bretons a mis son talent en commun pour créer une ambiance inoubliable et un résultat visuel à couper le souffle.
D’après une idée du photographe Romain Hénaff, la créatrice de robes de mariée Emmanuelle Savin a réuni cette belle équipe et confié l’orchestration de cette chouette collaboration à Marlène de JM Weddings. Un tourbillon de couleurs, d’émotions et d’inspiration !
Célébrer l’amour à la fête foraine : la naissance du projet
Par Emmanuelle Savin, créatrice de la Maison EYMA.
« Partie de l’idée inspirante de Romain Henaff de réaliser un shooting à la fête foraine, je me suis lancée dans le défi d’aller encore plus loin, en réunissant ma team préférée dans un délai extrêmement restreint ! L’histoire a ainsi pris vie à travers les différentes atmosphères de la ville de Vannes, pour se concrétiser en un événement exceptionnel : une soirée inoubliable où les images seront révélées. Une nouvelle vidéo sera bientôt disponible sur mon compte, dans laquelle je partagerai l’histoire de la création de la robe.
Cette robe est un retour à mes premières passions pour la mode. Un hommage à l’enfance, à l’innocence, et aux moments passés dans ma chambre d’adolescente, où je découpais des magazines de mode avant de me lancer dans ce métier palpitant. C’est aussi le désir de surprendre, de m’éloigner des contraintes imposées par des clientes qui, parfois, ne se laissent pas toujours guider par la magie des artistes qu’elles ont la chance de côtoyer, dans un monde où tout devient une question d’argent, d’urgences et de pression sociale.
Ce shooting a été révélé à l’occasion d’une soirée au showroom afin de présenter chaque prestataire avec qui j’ai eu la chance de collaborer cette année. Mention spéciale à Marlène de JM Wedding, à l’origine de la mise en place de cette belle équipe et de nombreuses rencontres entre les prestataires talentueux de la région. C’est un moment hors du temps que j’ai imaginé pour remettre l’accent sur l’essentiel : les choses et les personnes.
Il y a tellement de shootings, tellement d’équipes, et les images sont souvent partagées sur les réseaux sans lien ni contexte. On passe d’un projet à l’autre, noyés dans un flot d’images. J’avais envie de marquer une vraie pause sur l’instant et de rassembler les personnes qui, comme moi, se passionnent et s’investissent corps et âme dans leurs projets créatifs.
C’est aussi un message adressé aux futures mariées, pour leur rappeler que l’essentiel d’un mariage, c’est l’amour et la vie. Le reste n’a pas besoin d’être parfait ni de correspondre aux attentes des conventions. La différence réside dans les détails, mais aussi dans l’attention que l’on porte aux choses et à la manière de les vivre. »
L’histoire d’un couple qui défie les traditions
Par Emmanuelle Savin, créatrice de la Maison EYMA.
« Il existe des histoires qui bouleversent nos certitudes. Dans les rues médiévales de Vannes, par une matinée ordinaire qui allait devenir extraordinaire, une rébellion silencieuse se joue. Non pas de celles qui font trembler les murs, mais de celles qui ébranlent les traditions.
Ils s’aiment. Pas à moitié. Pas timidement. Ils n’ont jamais cru aux mariages sirupeux où tout doit être millimétré, approuvé et validé par un comité invisible. Ils ne sont pas là pour demander la permission d’être différents. Leur amour est un cri, une cavalcade, un souffle impétueux.
Les marches de l’Hôtel de Ville n’ont jamais vu pareille apparition. Pas de cortège, pas de course effrénée contre la montre, pas de famille anxieuse. Juste elle, rayonnante, et lui, son regard ancré dans le sien, prêt à conquérir le monde à ses côtés.
Sa robe, une étincelle d’audace dans l’obscurité, brille de mille feux sous les lumières changeantes. Signée par la Maison EYMA et sa styliste Emmanuelle Savin, ce n’est pas un vêtement, mais un cri. Une œuvre. Une flèche scintillante tirée dans la nuit. Pauline n’a pas hésité. Pas de doutes ni de demi-mesures. Muse de l’événementiel, elle voulait une robe qui brûle les yeux et marque les esprits.
Un détail ne pouvait manquer dans cette équation : les bijoux de la boutique vannetaise Les Cop’s. Ces pièces aux reflets étincelants de rose et d’or, inspirées par le jeu des néons, se fondent avec grâce aux ondulations blondes de Pauline. Parfait écho à sa robe, à son sourire et à cet instant magique.
Lui, navigateur des temps modernes, dans un costume sobre et élégant, ne cherche pas à rivaliser avec l’éclat de sa compagne. Royaume d’un jour, les ruelles secrètes de Vannes sont devenues les témoins de leur folie douce.
Mais voilà, Pauline et Jean-Baptiste n’aiment pas les lignes droites. Ils bifurquent, osent et s’élancent vers l’Hôtel de Limur. Ils y entrent, non pas comme des visiteurs respectueux, mais comme des héros romantiques. Ils dévalent les escaliers, leurs rires éclaboussant les murs silencieux de ce lieu d’exception.
La transparence du tissu jouait avec la lumière comme une provocation lancée aux conventions. L’objectif de Romain Hénaff les suivait à pas feutrés, capturant non pas des poses artificielles, mais des fragments de vérité. Ses photographies font le récit d’une révolution moderne menée à coup d’éclats de rire !
Les fleurs, complices de cette journée, semblent participer à une danse invisible. Camille Di Luca, de Camomille Atelier Floral, n’a rien laissé au hasard. Plus qu’une simple composition florale, les anthuriums, doux et tranchants, chuchotent des vérités que les mots ne peuvent exprimer tandis que les rubans de soie s’enroulent autour d’eux, légers comme des promesses murmurées.
Le maquillage et la coiffure d’Anne-Sophie Morien, AS Maquille, se défont doucement — une œuvre d’art vivante qui refuse la perfection figée. Les cheveux se décoiffent ? Qu’importe. Le rouge à lèvres s’estompe ? C’est le prix de la liberté.
François Guyon de l’Atelier Slash, vidéaste aux yeux d’architecte, capture chaque moment avec une sensibilité rare. Les images refusent d’être sages. Sa caméra ne cherche pas à documenter un mariage, mais à peindre le portrait d’une émotion suspendue.
Le temps s’arrête lors d’un passage par l’Awen Café, devenu leur refuge improvisé, avant que la Fête Foraine ne les happe dans son tourbillon électrique de lumières vibrantes et de fumées vaporeuses.
Cette épopée n’est pas celle d’un mariage parfait. Elle nous rappelle que le véritable luxe n’est pas dans le faste ou l’apparat, mais dans la liberté d’être soi-même. Chaque prestataire choisi n’était pas un simple fournisseur de services, mais un artiste contribuant à une œuvre collective.
Les remparts de Vannes garderont longtemps le souvenir de ce jour où la tradition s’est inclinée devant l’audace. Cette histoire n’appartient pas aux magazines de mariage. Elle appartient à ceux qui comprennent que la véritable élégance ne réside pas dans la perfection, mais dans le courage d’être authentique. Parce qu’à l’Ouest, on ose aimer autrement. »
Retrouvez la liste détaillée des participants en bas de page.
Séance couple à la fête foraine de Vannes : les photos de Romain Hénaff
▶️ Vous souhaitez une ambiance originale et décalée ? Découvrez le témoignage d’Apolline et Baptiste qui ont organisé un mariage déguisé sur le thème Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre !
La team du shooting
Photographe : Romain Hénaff | Vidéaste : Les Hautes Lumières | Robe : Maison Eyma | Fleuriste : Camomille | Wedding Planner : JM Wedding | Bijoux : Les Cop’s | Hair & make up artist : AS Maquille | Modèles : Pauline Briatte et Jean-Baptiste Le Guennec.