« Et si le plus beau moment du mariage, c’était le lendemain ? » Dolce Marea, c’est exactement ça : une brise salée qui soulève un pan de tissu, un rire qui éclate dans une tasse de café encore fumante, un silence doux comme une caresse après la fête. C’est l’après. Le vrai. Celui où l’essentiel se révèle sans artifice.

Pour son tout premier shooting, la wedding planner Ezelia a voulu capturer ce souffle suspendu : un lendemain de mariage élégant, sensible, presque instinctif. Pas un édito figé, mais une signature visuelle forte qui raconte, qui respire, qui ose s’affranchir des codes trop polis. À l’origine, l’idée tient d’un rêve un peu fou : raconter cette parenthèse que personne ne montre vraiment, ce moment tendre où les corps se détendent, où les esprits s’apaisent, où il ne reste que la lumière, les rires et une complicité brute. Cette audace — douce, sensible, assumée — a donné naissance au shooting Dolce Marea.

Puis la photographe Loane Aguesse a rejoint le projet et la vision s’est déployée. Ensemble, Alizée et Loane ont façonné un univers minéral et chaleureux, entre Riviera italienne et paysages bretons. Une création pensée comme un écrin intime, organique, profondément sincère.

La Villa Mona, à Paimpol, est le décor idéal et évident. Un lieu lumineux, brut, un cadre parfait pour laisser parler les émotions, du réveil tout en douceur jusqu’aux éclats de rire autour de la table.

Ce shooting, c’est aussi l’histoire d’une équipe 100 % bretonne, qui a travaillé en osmose totale. Des passionné·es, animé.es par la même envie : créer quelque chose de vrai, de beau, de vivant. Dolce Marea, c’est le lendemain du mariage. Celui qu’on oublie parfois de célébrer… alors qu’il dit tout.

Dolce Marea

Raconter le lendemain de mariage : quand l’intime devient inspiration

« Ce projet est né d’une envie simple, mais un peu folle : raconter le lendemain du mariage, ce moment suspendu où la fête s’apaise, où le temps semble s’étirer, et où il ne reste que la lumière, les rires et la tendresse.

Honnêtement, rentrer dans le milieu du mariage me paraissait un peu « waw compliqué », avec toutes les images et références que chacun·e a en tête. Je ne voulais pas commencer par un shooting simple et figé, mais créer quelque chose qui sorte du lot, vraiment à mon image.

Au départ, c’était très intime, un projet imaginé seule, juste pour explorer cette facette douce et sensorielle du mariage. Puis est venue Loane Aguesse, avec qui j’avais déjà travaillé. Ce fut un vrai coup de cœur : humainement et artistiquement. Ensemble, nous avons façonné Dolce Marea, en mélangeant ma vision d’organisatrice et sa sensibilité photographique. La Villa Mona, à Paimpol, s’est imposée comme un écrin parfait : lumineuse, brute, entre modernité et bord de mer, un lieu où tout semble ralentir et où la lumière devient magique.

Tout s’est construit presque instinctivement, porté par une équipe exceptionnelle, en osmose totale, où chacun·e s’entraidait sans hésiter. La plupart d’entre nous étaient encore relativement « nouvelles » dans cet univers, et pourtant, l’énergie, la bienveillance et la passion ont rendu cette aventure complètement magique.

Quelques détails de notre univers :

Une palette chaude et minérale (figue, vert Bornéo, crème), entre Riviera italienne et Bretagne sauvage.
Une équipe 100 % bretonne, que j’ai voulue à taille humaine, pour garder cette énergie fluide et bienveillante.
Une direction artistique centrée sur les émotions : du réveil tranquille aux rires autour de la table, en passant par la lumière du bord de mer.

C’était mon tout premier shooting d’inspiration, un vrai laboratoire créatif, et je crois que c’est cette sincérité et cette énergie collective qui donnent à Dolce Marea toute sa vie et sa chaleur. »

Réveil face à la baie

« Un réveil lent et doux, bercé par la lumière délicate du matin. On devine encore la fête de la veille : la robe posée sur une chaise, les draps froissés, une tasse oubliée qui fume encore. Chaque détail raconte une histoire, une présence, un souffle de vie.

Ici, l’objectif n’est pas de figer l’instant, mais de le ressentir : slow living, textures naturelles, élégance imparfaite. Lin froissé, peau chaude, céramique brute… tout devient matière à émotion. La lumière du matin caresse chaque surface, joue avec les ombres, et laisse transparaître la douceur et l’intimité d’un lendemain de mariage.

Un jeu subtil entre le mariage évoqué et l’intime, où chaque image respire, chaque détail compte. »

Une virée à deux

« Ils partent, mais pas vraiment. Juste assez loin pour sentir le vent dans les cheveux, le cuir sous les doigts, les rires qui s’échappent sans prévenir. Une petite virée sans destination, où l’élégance rétro rencontre cette douceur libre qu’on ne trouve que le lendemain d’une fête réussie. Un moment volé, solaire, complice. Comme un road movie amoureux qu’on n’avait pas prévu de tourner.

Ici, tout se joue dans la spontanéité : une lumière rasante qui glisse sur les silhouettes, des gestes en mouvement, des mains qui se cherchent, des mèches qui dansent au vent. Rien n’est figé, tout est vivant. L’objectif : laisser parler cette insouciance délicate, évoquer un univers rétro sans l’enfermer dans une époque précise, et créer une ambiance presque cinématographique, portée par la lumière et les émotions. Un souffle de liberté qui donne envie de monter dans la voiture avec eux. »

Retrouvez la liste détaillée des participants en bas de page.

Le brunch du lendemain : douceur, lumière et élégance décontractée

« C’est le moment où tout s’apaise. Autour de la piscine, la lumière enveloppe plus qu’elle n’éclaire, et le temps semble ralentir juste assez pour respirer. Une parenthèse solaire, décontractée, la fameuse « pause d’après ».

Puis vient la table du lendemain. Les invités sont partis, mais la nappe reste froissée, les verres trinquent à leur dernier toast, et les fruits entamés racontent la fête autant que le silence. Tout est plus calme, plus doux, comme si le jardin lui-même retenait son souffle. Le couple est encore là, complice, flottant entre nostalgie légère et sérénité retrouvée.

Ici, l’ambition était simple : capter la détente sincère du lendemain. Travailler la lumière vive et ses ombres naturelles, les reflets dans l’eau. Puis laisser la fin d’après-midi déposer son voile doré sur les restes élégants : un bouquet qui se couche, une table non débarrassée, mais belle, un instant suspendu.

Deux scènes, un même souffle : celui du lendemain qui s’étire, qui apaise, et qui fait exister la beauté dans l’imparfait. »