Tiphaine Bittard - Photographe
Dès le collège, Tiphaine s’intéresse à la photo grâce à un projet scolaire mené par un photographe professionnel. L’une de ses images sera même publiée dans un livre : à l’adolescence, c’est une petite consécration ! Au lycée, elle rejoint le club photo, c’est alors l’occasion d’approfondir la pratique, notamment en apprenant à développer elle-même ses pellicules.
Puis vient le temps des études supérieures : un début de licence en psychologie, une bifurcation vers les sciences du langage et finalement, les retrouvailles avec la photo ! La passion, mise de côté durant quelques années, devient une évidence. Tiphaine décide de se former au métier de photographe en intégrant l’ETPA à Toulouse, en 2008. Curieuse d’élargir ses horizons, elle effectue plusieurs stages variés, explorant les multiples facettes de la profession.
C’est ainsi qu’elle découvre la photographie de concours équestres, aux côtés d’un ancien élève de son école. Passionnée d’équitation depuis l’enfance, elle y voit l’occasion parfaite de mêler deux univers qui lui tiennent à cœur. Une aventure qui l’occupera pendant plusieurs années. En parallèle, elle immortalise déjà ses premiers mariages ! Derrière son objectif, Tiphaine capture aussi bien les émotions des couples que les prouesses des cavaliers, forgeant ainsi son expérience et son regard artistique.
Depuis 14 ans, Tiphaine, pétillante et pleine de bienveillance, accompagne les futurs mariés avec enthousiasme et une grande capacité d’adaptation. Toujours attentive à saisir les moments uniques et authentiques, elle offre à chaque couple un souvenir impérissable de leur journée.
De la découverte de la photo à la naissance d’une passion
« Je suis photographe depuis bientôt 14 ans ! Hormis quelques jobs d’été ou d’étudiante, j’ai toujours travaillé comme photographe. Je suis originaire d’Angoulême, j’ai beaucoup déménagé, mais j’y suis restée jusqu’au lycée et ma famille vit là-bas. J’ai commencé la photo au collège, pour des cours d’arts plastiques. Un photographe intervenait pour un projet avec l’école, il nous avait donné des appareils jetables, nous laissait faire nos photos. Ensuite, il a sélectionné plusieurs de nos clichés et il en a fait un livre. C’était une belle expérience, mais aussi très valorisant de voir nos images dans un petit ouvrage.
Je suis entrée au lycée de l’image et du son à Angoulême et j’ai rejoint le club photo. On a transformé une salle de bain de l’internat en laboratoire et un photographe venait nous apprendre les bases, notamment à développer nos pellicules nous-mêmes. Mon père m’avait donné son Rolleiflex, entièrement manuel. C’est comme ça que j’ai commencé la photo : pour le plaisir et la passion.
En Première, j’étais supposée redoubler, mais pour des raisons administratives, on m’a proposé de passer directement en terminale. J’avais eu d’assez mauvaises notes au bac de français, donc je pensais avoir un peu de temps devant moi avant l’université. (Rires) Finalement, j’ai eu mon bac du premier coup ! C’était assez inattendu, je n’avais pas prévu la suite et je ne savais pas ce que je voulais faire. J’ai toujours été attirée par le dessin, mais les perspectives de débouchés m’ont un peu refroidie. Alors j’ai commencé des études de psychologie à Poitiers, pour voir. Ça m’a plu, mais je me suis lassée et je me suis réorientée en troisième année pour préparer une licence en sciences du langage. Je suis passée des cours en amphi avec 800 étudiants à une petite classe de 20 personnes. C’était sympa et très intéressant. J’ai appris la langue des signes et j’en ai gardé quelques notions. D’ailleurs, j’ai photographié la famille d’un couple malentendant, ils ont été hyper contents de découvrir que je signais !
Formation technique et perfectionnement à Toulouse
J’avais un peu laissé de côté la photo à cette période, ce n’est qu’au cours de mon année en Sciences du langage que j’ai recommencé, en option. En parallèle, je préparais le concours d’orthophoniste, que je n’ai pas obtenu. Et comme j’avais retrouvé la photo : nouveau changement de cap ! (Rires) Mon père était directeur technique du festival de la bande dessinée à Angoulême, donc j’ai grandi dans l’univers de l’image. Mes parents, qui m’ont toujours poussée à faire un métier qui me plaît, se sont montrés très ouverts à l’idée de ce parcours. C’est une vraie chance d’avoir eu ce soutien-là, on ne m’a jamais dit que ça ne marcherait pas. Mais la pression, on se la met tout seul de toute façon. (Rires)
Je suis donc partie en école de photo à Toulouse, à l’ETPA. C’était un cursus en 2 ans. On préparait le CAP en première année, tandis que la deuxième année était dédiée au perfectionnement. C’était très scolaire, j’étais là pour apprendre la technique. J’ai pris ce que j’étais venue chercher et ç’a été l’occasion d’approfondir mes connaissances en prise de vues, ainsi qu’en post-traitement et retouches. Bref, toute la chaîne de création d’une image numérique, ainsi que l’argentique que je maîtrisais déjà. Aujourd’hui, quand je parle de pellicule, j’ai l’impression d’être un dinosaure. (Rires)
En commençant la formation à l’ETPA, je faisais de la photo pour mon plaisir, mais je n’avais pas d’objectif professionnel concret. C’est une discipline tellement vaste !
J’ai fait un stage à la rédaction d’Ouest-France, et auprès d’un photographe qui couvrait dans des domaines assez variés, et avec qui j’ai immortalisé mon tout premier mariage. Puis, un ancien élève de mon école, qui photographiait les concours d’équitation, m’a prise en stage, formée et fait travailler sur plusieurs concours.
Concours équestres et mariages : le lancement de l’entreprise
À la fin de mes études, en 2010, j’ai suivi mon mari à Lorient, pour sa thèse. C’est à ce moment-là que j’ai créé mon entreprise. J’étais passionnée d’équitation depuis l’enfance, j’ai donc rejoint mes deux passions ! Pendant 5 ans, j’ai photographié les participants aux concours. J’avais un camion avec un ordinateur et une imprimante, et on vendait les images sur place. C’est mon mari qui s’occupait de cette partie, il ne connaissait ni la photo ni l’équitation, mais il s’est formé ! (Rires) La photo de couples et de mariages est venue toute seule, très naturellement. Dès la fin de mes études, j’avais photographié un premier mariage à Toulouse, puis une connaissance a montré mon reportage à sa sœur, etc. Le bouche-à-oreille a fonctionné tout seul !
En 2014, après la thèse de mon mari, je suis tombée enceinte. On est repassés brièvement par la Charente et l’on est partis vivre à Montpellier pour son travail. Depuis le Sud, je faisais des allers-retours en Charente, mon bébé à mes côtés dans le camion, pour photographier les concours et les mariages. Puis on est revenus s’installer à Lorient en 2016.
Les concours ont fini par m’épuiser, et la vie de famille m’a fait prendre un autre tournant dans la photo. Je me suis intéressée à la photo de bébé et de maternité, je me suis formée sur ces approches et je me suis lancée. En 2020, enfin posée et bien installée, mon activité a complètement décollé.
Un accompagnement personnalisé jusqu’au jour J
Lors du premier contact avec les futurs mariés, j’essaye d’en apprendre le maximum sur leur journée, leur organisation, leurs envies. Dès les premiers échanges, je leur envoie ma plaquette de présentation. Et je leur propose un devis assez rapidement pour qu’ils sachent à quoi s’attendre. J’aime bien qu’ils aient au moins une base, quitte à en reparler après, en fonction de leurs priorités et de leur budget.
Puis on se rencontre, à mon studio ou en visio s’ils sont éloignés. On se découvre, on voit si le feeling passe et ça nous permet de discuter de la façon dont ils imaginent leur journée, comment elle va se dérouler. Ça soulève souvent beaucoup d’interrogations de leur côté, ils n’ont pas encore forcément pensé à tout. (Rires) Mais, même s’ils ne savent pas tout de suite répondre à mes questions, ça fait naître des pistes de réflexion. Et puis je donne mes idées, mes petits conseils, je leur explique toutes les possibilités par rapport à leur planning du jour J, ainsi que les avantages et les inconvénients.
Par exemple, les photos de couple lors du first look, c’est très chouette, mais s’ils sont hyper stressés sur le timing, ça n’est peut-être pas le meilleur moment. (Rires) L’idéal, c’est bien entendu en fin d’après-midi : ils sont plus détendus, ils ont bu un verre… Ce sont des photos complètement différentes ! Et s’ils ne sont pas certains de ce qu’ils souhaitent en termes d’amplitude horaire, c’est quelque chose que l’on peut décider plus tard, car, de toute façon, ma journée est bloquée pour eux !
Ensuite, on reste en contact jusqu’au mariage ! Je prends des nouvelles régulièrement et je leur envoie un petit questionnaire afin d’en apprendre plus sur leur histoire, leur couple, ainsi qu’un guide avec mes conseils pour ne rien oublier. Sans remplacer une wedding planner, notre expérience permet de les aiguiller, notamment sur des questions de timing. Souvent, on a assisté à plus de mariages qu’eux ! (Rires)
Flexibilité et créativité : une approche sur mesure pour chaque couple
J’ai plusieurs collections, je photographie la journée depuis les préparatifs à la fin du cocktail ou au début de la soirée. Mais lorsqu’ils ont des horaires atypiques, je m’adapte à leur mariage. Je propose différentes options, telles qu’une séance photo day after, le repas de bienvenue ou le brunch. En revanche, j’inclus systématiquement une séance engagement ! C’est l’occasion de mieux se connaître, de dédramatiser l’objectif et de ne pas arriver le jour J comme un cheveu sur la soupe. Même si, lors du mariage, ça ne se passe pas du tout comme en séance et que le but est de m’oublier complètement.
Je m’adapte beaucoup aux couples que j’ai en face de moi. Certains ont besoin d’être guidés, tandis que d’autres aiment poser et font cela très naturellement. C’est toujours très chouette, les tempéraments sont différents, et au fur et à mesure, tout le monde se détend et se libère. Une fois passée la petite appréhension de début, ils finissent la séance ravis !
Les mariages que je couvre sont tous très variés, tant dans le style que dans les personnalités des mariés. À partir du moment où le feeling passe, je m’adapte facilement, j’ai un côté « caméléon » ! (Rires) Si le couple est très pudique, je n’aurai pas le même comportement qu’en face de gens qui sont tout de suite très à l’aise et se lâchent complètement.
J’aime beaucoup le moment des préparatifs, l’atmosphère est parfois un peu tendue avant la cérémonie, mais c’est aussi très émouvant, car ils sont entourés de leurs proches, avec lesquels je fais connaissance. Et j’adore le vin d’honneur, quand il se passe plein de choses, ainsi que la soirée lorsque toute la pression tombe et qu’ils se libèrent pour faire la fête. Après l’ouverture de bal, je reste le temps de quelques chansons, j’aime bien être sur la piste parmi tous les invités qui dansent. Ce sont vraiment de bons moments !
Je couvre principalement des mariages en Bretagne, mais je me déplace facilement dans toute la région et dans l’ouest de la France, puisque j’ai des pied-à-terre dans ma famille en Charente, dans les Landes et à Toulouse.
Un lien unique avec les mariés, pour des moments inoubliables
Chaque année, je me limite à une dizaine de mariages, car je veux garder du temps pour les séances grossesse et naissances. J’ai trouvé l’équilibre qui me convient, entre ma vie professionnelle et personnelle. J’adore mon travail, mais j’aime pouvoir être auprès de ma famille.
C’est vraiment un métier top ! Que ce soit pour les photos de famille ou de mariage, ça touche à l’affect, ce sont les souvenirs de moments précieux. Je partage énormément de belles choses avec les mariés que j’accompagne. J’ai gardé contact avec beaucoup d’entre eux et certains sont presque devenus des amis. C’est génial de les retrouver pour photographier la suite de leur histoire, quand ils reviennent pour immortaliser d’autres étapes importantes : grossesse, famille, etc. En plus de la diversité de spots incroyables que nous offre la Bretagne, j'ai un studio dédié à la photo chez moi. Et je me suis formée à la photo aquatique, je propose ces séances en piscine principalement, et dans la mer.
Je conseille aux couples de se marier comme ils en ont vraiment envie, en créant une journée qui leur ressemble. Aujourd’hui, on peut facilement s’éloigner des codes traditionnels et imaginer le mariage que l’on souhaite. C’est ce qui rend chaque événement unique et si particulier ! Je leur recommande aussi de bien prendre le temps de choisir leur photographe. Bien sûr, les photos doivent leur plaire, mais le feeling est essentiel. Après tout, on va être à leurs côtés pendant une bonne dizaine d’heures, alors autant qu’on s’entende bien ! (Rires)
Côté budget, je sais que certains sont plus restreints que d’autres. De mon côté, je m’efforce toujours de proposer un devis adapté à leurs moyens. Je prends le temps d’expliquer clairement ce que coûte leur projet idéal et ce que je peux offrir en fonction de leur budget. Cela aide aussi à mieux comprendre la valeur des prestations. L’essentiel, c’est qu’ils trouvent quelqu’un qui leur correspond vraiment, pour un résultat à la hauteur de leurs attentes. Les photos, c’est ce qui leur restera comme souvenirs de cette journée exceptionnelle ! »
Les prestataires recommandés par Tiphaine
Ma Vie de Cookie : Patîsserie. « « Je travaille avec Florine pour mes séances anniversaire, et j’ai fait un stage chez elle. Ses gâteaux sont trop bons et elle est adorable. »
Attrap’Rêve : Wedding designer et location de mobilier, décoration.
Les Fleurs d’Estelle : Fleuriste. « Ses bouquets sont magnifiques ! »
Franck Dyziak : DJ. « Il est super ! »
Yohan Air : DJ.
Pierre Wons : DJ.
Makeup By Mauda : Make up Artist.
Kastell Créations : Vidéaste. « J’ai travaillé avec lui, c’était super ! »
My Brunch 56 : Traiteur. « Ils proposent des buffets pour le brunch qui sont incroyables ! »
Atelier Coqlico : Costumes sur mesure. « Ils font de supers costumes, utilisent de beaux tissus et proposent la personnalisation. C’est très beau ! »
Tiphaine Bittard - Photographe de mariage à Lorient
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